Le
marché des fusions-acquisitions en Turquie est devenu une cible notable au
cours de dernières années. On peut lier cela à sa position budgétaire
solide et à son expansion de l'activité économique qui est également couronné
par une hausse de la notation de crédit en 2012.
Des
cibles Turques ont suscitées un vif intérêt auprès des investisseurs
stratégiques et financiers de partout dans le monde grâce à leur potentiel
de croissance.
Les investisseurs étrangers sont dominants au “buy-side” hors des opérations de privatisation
La
grande majorité des opérations de fusion-acquisition a été réalisé sur le
marché mid-cap en 2012. Les investisseurs étrangers ont généré un volume
de transactions d'environ 10 milliards d'euros avec 119 opérations. Néanmoins,
les investisseurs turcs ont participé à 140 opérations s'élevant à environ 11,4
milliards d'euros.
Hors
des opérations de privatisations, la majorité des acquisitions a éte par des
investisseurs étrangers, ce qui contribue environ 82% du volume de fusacq dans
le secteur privé, tandis que les investisseurs locaux avaient seulement 18%.
En ce
qui concerne des investisseurs financiers, 2012 a été une année record avec 57
opérations à 1,3 milliards d'euros. Le commerce électronique, le commerce au
détail, la fabrication et le secteur des services ont été les plus préférés
parmi des fonds de capital-investissement (private equity)
Comme
le marché de fusions acquisitions turc évolue, plusieurs ventes secondaires ont
eu lieu en 2012. En plus de plusieurs sorties de private equity (Doors
Restaurant Group, Numarine, Pronet), il y avait des transactions secondaires
remarquables dans les services financiers (Denizbank, Eurobank Tekfen) et les
secteurs de construction et des infrastructures.
La Russie : Le groupe de tête européen en matiére de valeur d’opération
Comme
les années précédentes, les investisseurs de la zone euro et les États-Unis ont
été les investisseurs les plus actifs étrangers.
Les
investisseurs russes étaient le groupe de tête parmi les acheteurs européens en
participant à la plus grande opération de l'année. La Russie est suivie par
Royaume-Uni et la France en termes de valeur de la transaction.
En
participant dans 22 opérations, les investisseurs américains ont continué à
exprimer leur intérêt pour le marché turc. Finalement, pour 2012, les
investisseurs de Russie, de Royaume-Uni, des États-Unis, d’Allemagne et de
France ont été les principaux contributeurs au volume totale des transactions
générées par les investisseurs étrangers.